Les données disponibles sur les malades et décès liés au coronavirus montrent que le nombre d'hommes décédés est plus important.
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, il y a une surreprésentation des hommes parmi les cas graves de Covid-19.
Selon les données de Santé publique France, trois fois plus d'hommes que de femmes sont traités pour des formes graves de Covid-19 dans les services de réanimation français.
La première des hypothèses a été de penser que celle-ci était due aux comportements des malades. Fumer est un facteur de risque et la proportion de fumeurs chez les hommes est plus importante. Autre facteur de risque l'alcool et là encore, les hommes boivent plus que les femmes.
Dans le New York Times, la docteure Sabra Klein a expliqué que plusieurs études ont montré que le lavage des mains et l'utilisation du savon seraient moins systématiques chez les hommes que chez les femmes.
Une autre hypothèse est envisagée au niveau hormonal. La production d'oestrogène pourrait permettre une meilleure réponse immunitaire chez les femmes et elle serait donc mieux protégées contre le Covid-19. Comme l'explique Jean-Charle Guéry, responsable de l'équipe de recherche Inserm « Différences liées au sexe dans l'immunité : mécanismes et physiopathologie » dans le magazine Sciences et Avenir, des expériences sur des souris infectées par le SRAS montre que le taux de mortalité des femelles dont les ovaires ont été enlevés, ou qu'on a traitées pour bloquer le récepteur aux œstrogènes, rejoint celle des mâles.
Une réponse génétique a aussi été avancée. Les femmes possèdent deux chromosomes X, les hommes ont un seul X complété par le chromosome Y qui est pauvre en gène.Le chromosome X porte quant à lui de nombreux gènes liés à l'immunité.
Source de l'information: www.lunion.fr
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